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Oromasus

La Dégravitation et la Théorie unitaire de Léon Raoul et Frank Hatem

C’est en réalisant des expériences sur des aimants qu’en 1955 (l’année de la mort d’Albert Einstein), Léon-Raoul Hatem, un horloger, philosophe et inventeur français, découvrait la « dégraviatation ». Il s’agissait là d’une avancée fondamentale pour la science, puisque ce principe permet à lui seul de résoudre les apparentes contradictions qui subsistent entre les différentes branches des sciences physiques, pour ainsi proposer une théorie unitaire capable d’expliquer les mouvements, tant des astres que des atomes.

Cette théorie étant parfaitement en accord avec les enseignements de l’ésotérisme, il me tenais à cœur de réaliser une vidéo pour faire connaitre ce travail resté dans l’ombre. C’est son fils Frank, qui en sa qualité de métaphysicien et d’ontologiste, m’a accordé un entretien au cours duquel il retrace l’histoire de cette découverte et nous en explique les grandes lignes.

 

EAD 3) Historique du Mas de Bro

Cette vidéo est la dernière d’une série de trois, destinées à présenter le Mas de Bro, siège de l’E.A.D. (École d’Agriculture Durable), situé près de Saint-Médard dans le Lot (46). Olivier Barbié, fondateur de cette école, nous relate une partie de l’histoire agricole du Lot, en particulier l’édification de structures en pierres sèches dans l’ensemble de la région.

 

EAD 2) Types de cultures au Mas de Bro

Cette vidéo est la deuxième d’une série de trois, destinées à présenter le Mas de Bro, siège de l’E.A.D. (École d’Agriculture Durable), situé près de Saint-Médard dans le Lot (46). Olivier Barbié, fondateur de cette école, nous explique la stratégie qu’il a retenu pour cultiver les terres difficiles du causse et passe en revue les plantes qu’il envisage d’y produire.

 

EAD 1) Présentation du Mas de Bro

Cette vidéo est la première d’une série de trois, destinées à présenter le Mas de Bro, siège de l’E.A.D. (École d’Agriculture Durable), situé près de Saint-Médard dans le Lot (46). Olivier Barbié, fondateur de cette école, nous décrit le lieu et les caractéristiques du terrain.

 

Étude de sol et creusement d’une mare

La fin d’automne pluvieuse est l’occasion d’observer comment se comporte le terrain des Jardins des Bossettes, vis à vis des écoulements d’eau, et de réaliser également une fosse pédologique pour observer le sol dans ses profondeurs.

A cet effet, deux fosses ont été creusées. Elles permettront en outre de récupérer de l’argile et du gravier grossier pour des usages ultérieurs.

Le chantier participatif 2016 à l’escargotier

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Du 8 au 15 août 2016, Lucile Fournier et Yves Joignant ont organisé un chantier participatif sur le thème de l’argile, chez eux à l’Escargotier dans le Marais Vernier. A cette occasion, j’en ai profité pour tourner des images et réaliser une série de petites vidéos. Leur voisin Antoine Crevon m’a pour ce faire prêté une caméra.

Ces images sont accompagnées de musique et permettent de s’imaginer l’ambiance qui régnait lors du chantier.

Pendant le chantier, plusieurs ateliers ont permis aux travailleurs de se faire la main. Le creusement de la cave tout d’abord, d’où fut extrait la matière première. Puis l’atelier de criblage afin de séparer les gros blocs de silex des graviers, puis les graviers du sable et de l’argile fine.
Du coté du laboratoire, initialement bâtis en parpaings, un enduit à base de terre, de sable et de chaux fut appliqué.

Un parc à escargots hexagonal fut réalisé en torchis de terre et de paille, appliqué sur des perches de châtaignier entrelacées.
Une structure à la fois économique, puisque la terre provient directement du creusement de la cave sous la maison, mais aussi esthétique et durable, puisqu’il est possible de l’entretenir indéfiniment. Une structure enfin dont tout les éléments sont compostables et retourneront à la terre si d’aventure l’activité d’héliciculture (l’élevage d’escargots comestible) venait à cesser.

Plusieurs expérimentations ont été menées en marge des principaux ateliers. Un mode de cuisson traditionnel de poteries au feu de bois, la réalisation d’une ruche naturelle ou celle d’un poêle rocket à partir de matériaux de récupération. Enfin, l’étanchéification d’une mare à partir d’argile fine.

En espérant que ces images vous donneront l’envie de participer vous aussi à ce genre d’événement, ou mieux encore, d’organiser vous-même un chantier participatif.

Oromasus

Les rencontres de permaculture Haute-Normandie 2016

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A l’occasion des premières rencontres de permaculture Haute-Normandie 2016, auxquelles j’ai participé en tant que bénévole, j’ai eu la chance de croiser la route d’Antoine Crevon et de pouvoir utiliser son matériel vidéo afin de réaliser plusieurs clips sur l’événement.

Les voici réunis dans cet article :

Dans cette première vidéo, Yves Joignant explique les raisons qui ont amené à la mise en place de cette initiative. Une volonté de prendre exemple sur ce qui se fait déjà ailleurs, afin de proposer un temps annuel d’échange, de rencontre et de constituer un groupe local.

Simplicité, autonomie, il nous expose le fonctionnement de la fête et son contenu. Dynamiques participatives, éducation populaire, les ateliers libres proposés l’après-midi sont une invitation à partager les savoirs en toute simplicité et à créer du lien de proximité entre les gens :

Cette seconde vidéo est une présentation en musique et images de la Crêperie de la Grand Mare, où ont eu lieu ces rencontres :

En musique et en image, voici un survol de l’assemblée au cours de laquelle chacun put s’exprimer à propos de la permaculture et de son développement en Haute-Normandie, mais aussi à propos du déroulement autogéré de ces rencontres :

Parmi les différents ateliers qui étaient proposés pendant le week end, voici un zoom sur celui de Peggy Godreuil qui nous présente son association « Apis Natura » et nous parle d’apiculture naturelle.

Et pour finir, en images, les étapes de la construction d’une hutte de sudation :

En espérant que ces images vous donneront envie de participer aux rencontres 2017, ou d’organiser vos propres rencontres dans votre région.

Oromasus

La compagnie des simples

Voici une vidéo en trois volets, qui retrace l’installation et l’itinéraire de Fifi et Michèle à Poulinat, près de Nexon, où ils ont fondé « LA COMPAGNIE DES SIMPLES ».

Après s’être formé au jardinage au cours de ses pérégrinations, Michèle Monico décide de suivre une formation d’herboriste à l’ARH (ASSOCIATION POUR LE RENOUVEAU DE L’HERBORISTERIE), avant d’adhérer au syndicat des simples (SIMPLES : SYNDICAT INTER-MASSIFS POUR LA PRODUCTION ET L’ÉCONOMIE DES SIMPLES).

Cette vidéo a été réalisée pour l’EAD (ÉCOLE D’AGRICULTURE NATURELLE) par Stephane Molino, lors d’un stage de formation en vue d’obtenir le diplôme de « technicien en agriculture naturelle ».

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Bon visionnage !

Oromasus

Le Kybalion

Bonjour à toutes et à tous,

A propos des principes qui gouvernent notre univers, je vous place ici le lien vers le PDF d’une traduction du Kybalion (<cliquez sur le lien).

Il est suivis, ci-dessous, par la retranscription d'un échange par mail que j'ai eu avec un ami. Puisqu'il s'agissait pour moi de lui transmettre une version de l'ouvrage en question, j'en profite donc pour le mettre en lien sur mon site, accompagné de ce commentaire personnel :

Le Kybalion :

C’est un texte relativement récent, écrit par un seul homme qui est identifié. Mais peu importe qui il est… Il a dédié son œuvre à Hermès Trismégiste, le trois fois grand. C’est donc un ouvrage qui appartient au corpus hermétique, au même titre que l’Apocalypse de Jean.

Un peu d’histoire : Alexandre le grand était élève d’Aristote, lui-même élève de Platon, qui était élève de Socrate… avec Socrate on plonge dans l’abime de la philosophie présocratique.
Lors de sa conquête, Alexandre demanda à ses scribes de rassembler toute la connaissance, du Danube à l’Indus, des hauts plateaux de l’Euphrate aux cataractes du Nil. Cette connaissance fut rassemblée dans une grande bibliothèque, construite au cœur de la capitale fondée par le conquérant : Alexandrie.

De fait, l’archétype et la personnalité d’Hermès trismégiste montre qu’il s’agit d’un recouvrement, avec un nom grec, du dieu Thôt égyptien. Le Mercure plus tardif des romains. Un dieu dont les caractéristiques sont proches de celles que prendront les anges par la suite. C’est un messager entre l’intellect conscient et le subconscient où résident les dieux. Hermès est le scribe, le messager ailé, il est associé au mercure et à la planète du même nom. Une petite planète qui a la particularité de tourner très proche et très vite autour du soleil.

Dans la grande bibliothèque d’Alexandrie, des savants de plusieurs nationalités travaillaient afin de synthétiser l’ensemble des connaissances de leur temps. Si l’apport de l’héritage égyptien était prédominant, deux autres traditions s’illustraient. Pour l’Europe, il s’agit bien évidement de la culture hellénistique en plein age d’or. Pour l’orient, le judaïsme mêlé de mithraïsme, de mazdéisme et de bien d’autres religions ancestrales telle que le Zoroastrisme. La part égyptienne apportant ses particularités africaines.

De cet ensemble de savoirs rassemblés par les savants d’Alexandrie, la section dédiée à Hermès était la plus abstraite et la plus mystérieuse. D’où le glissement sémantique qui nous fait aujourd’hui assimiler ce qui est hermétique, à quelque chose d’impénétrable, et quelqu’un d’hermétique, à quelqu’un de fermé, voir sectaire.

Pourtant l’hermétisme était à l’origine la plus haute section d’étude de tout l’ancien monde hellénistique. Réservée de fait à celles et ceux qui étaient capables de se hisser à ces niveaux de compréhension de l’univers.

L’Hermès des hermétistes, appelé « le trois fois grand », est une référence directe à nos trois grands systèmes nerveux : périphérique, sympathique, parasympathique, mais aussi aux différents plans qui leurs correspondent, comme le monde du concret, celui du rêve, et celui des dieux et de la spiritualité. Le Trismégiste représente donc l’homme, ou la femme, accompli et inspiré par les dieux, sur les trois grands plans de conscience accessibles à l’ entendement humain.

Nous avons donc affaire à ce qui se faisait de mieux en Grèce, en Égypte et dans tout l’Empire Perse, trois siècles environ avant notre ère. Une grande synthèse qui retourna à la poussière avec l’incendie de la grande bibliothèque d’Alexandrie, avant d’être dispersée aux vents par les circonvolutions ultérieurs de l’histoire.

Le Kybalion est beaucoup plus récent, puisque sa rédaction date des débuts du XXe siècle. Il s’inscrit cependant dans la plus pure tradition hermétique. L’Unique, le Grand Tout, est décomposé en sept de ses aspects, ou de ses attributs. Ces aspects sont les principes premiers de l’univers, déclinés sur tous les plans. Les lois psychologiques, et à fortiori les lois de la physique, leur sont de ce fait subordonnées.

Les sentences hermétiques sont au nombre de sept, comme les sept églises de l’apocalypse, et l’auteur à donné pour chacune d’elle son interprétation. A la lumière de sa raison moderne. Ce texte libre de droit est méconnu. Pourtant il est aussi puissant que les Upanishads de l’Inde. Plus encore même à mon sens, car il est un produit de l’héritage Européen : l’auteur utilise notre tournure d’esprit, il est presque notre contemporain.

Ces sept principes sont des clés de lecture de notre univers et de notre propre intériorité. Ils sont valables pour tout, sur tous les plans.
Parfois un des aspects domine notre entendement, mais les sept principes sont toujours là, à l’œuvre, tout le temps et partout en simultané.

Le kybalion est un bon moyen pour mettre des mots sur le mystère, et de contribuer ainsi à transformer la foi en certitude. Celui qui connait et reconnait les principes dans sa vie quotidienne, et qui fait en sorte d’aller dans leur sens et de se conformer à leurs desseins, celui-là donc, fait les commandements de l’Esprit. Dès lors, et réciproquement, comme le ferait son reflet dans un miroir, l’Esprit lui obéit.
Les deux ne font plus qu’un, il n’y a plus ni soumission ni rébellion, mais un partenariat entre la partie terrestre et la partie divine de l’être dans sa totalité.

Il en va de même pour les plantes et les animaux qui participent de tous les plans, comme tout ce que l’Esprit du Grand Tout a façonné dans l’univers. L’univers est mental. Le mentalisme n’est qu’un avatar de l’hermétisme. Il est bancal si l’on ne lui adjoint pas les six autres facettes du Grand Tout.

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Pour approfondir les principes hermétiques :

J’ai appris à me passer des dates et des détails pour lire la longue trame de l’histoire humaine, et à considérer que la connaissance n’est jamais l’apanage d’un seul auteur, aussi brillant soit-il par ailleurs. Peu m’importe donc de savoir qui de Hegel ou de Kant, à puisé dans le grand tronc commun, puis remis au goût du jour des notions connues depuis la plus haute antiquité.
L’inconscient par exemple, que l’on attribue généralement à Freud (hérésie ! ^^), est plutôt imputable à Leibnitz dans notre tradition occidentale. Quant à Jung, il a repris un concept indou bien plus vieux, pour proposer celui de l’inconscient collectif. Mais personne n’a rien inventé, puisque l’inconscient est une réalité que nous vivons tous, et que nous pouvons tous, à un moment ou l’autre de notre vie, redécouvrir sous un angle nouveau.

Quant à moi, j’emploie volontairement le mot subconscient, qui désigne au sens propre : ce qui se trouve en dessous du niveau du conscient. Prendre connaissance de cette part non négligeable de nous même, en augmentant progressivement le champs de conscience que nous avons de nous et du monde, c’est là l’unique dessein de l’ésotérisme tel que j’entends ce mot.
L’intellect est bien sur utile pour parcourir une partie du chemin, mais très vite il devient encombrant, limité, peureux qu’il est de la nouveauté et de tout ce qui menace l’intégrité de son fragile édifice de rationalité apparente.

Il est pourtant des hauts lieux de la raison, que l’intellect serait bien en peine de ne serait-ce qu’entrevoir. Ils ne sont pas cachés, ni secrets, c’est juste que si personne n’est là un jour pour nous les montrer du doigt, nous pouvons passer une vie entière à les consulter, pendant que l’on dort, ou que l’on rêvasse, sans en soupçonner par ailleurs l’existence, avec notre intellect conscient.

Étrange paradoxe que celui du fonctionnement de la conscience, n’est-ce pas ?

Pas de mystères, ni de poudre aux yeux donc. L’ésotérisme, au sens étymologique du terme, fait référence à ce travail intérieur, qui consiste à expandre un peu plus chaque jour notre champ de conscience. A approfondir la connaissance que nous avons de nous même, à nous redécouvrir sans cesse, enfin, sous un angle différent, voir même inédit pourquoi pas ?

Qu’est-ce que la conscience me direz-vous ? Voyez-vous, la polémique ne fait qu’apporter des questions. Elle entretient un questionnement sans fin, une complainte qui m’évoque les limbes crasses du monde astral sublunaire, voué au règne du tout puissant intellect sous sa forme la plus grossière. Je fus un champion de ces mondes inférieurs… dans une autre vie ! ^^

C’est en faisant taire ce questionnement bruyant, puis en posant peu à peu les bonnes questions, que j’ai obtenu ce que je recherchais : des réponses.

Depuis, je ne perds plus mon temps en d’interminables tergiversations, je demande (dans le sens premier du mot prière) et je suis exhaussé à la hauteur de mon niveau actuel d’acceptation de la Vérité de Dieu.
Et je ne nie pas que, l’extrême liberté et l’insondable immensité de l’Esprit Divin me foutent encore la pétoche sur bien des points. lol

L’esprit du doute méthodique, qui remet systématiquement en question la nouveauté comme étant une chose suspect, qui pousse parfois le bouchon jusqu’à nier l’existence de l’actualité, ne révise que très rarement les prémices de la représentation enfantine que nous nous faisons du monde.

Il faut se défier également de cet ésotérisme de carnaval, qui encombre le champs des études occultes avec toutes sortes d’élucubrations, de traditions mal digérées et plus ou moins frelatées. Voir « le Pendule de Foucault » pour ceux qui connaissent ce livre d’Umberto Eco. ^^
Mais les courants scientistes ne font par ailleurs qu’effleurer ce domaine, quand ils ne l’ignorent pas tout bonnement la plupart du temps. Alors quoi ? Faute de gens compétents d’un coté, et à cause d’un coupable désintérêt de l’autre, les sciences ésotériques ne devraient jamais être abordées ? Sous peine de quoi ? De réveiller toutes sortes de peurs ataviques et de gourounoïa ?

Je viens d’une famille d’athées, et j’ai grandis dans un milieu pour le moins anticlérical et globalement areligieux. A 17 ans, je jouais dans un groupe de death, un courant musical nihiliste. Paradoxalement, ce groupe s’appelait Astral Rising, terme anglo-saxon qui désigne le soulèvement astral : la faculté de sortir de son corps en pleine conscience.
C’est en cherchant à m’informer sur ce genre de phénomènes, tant pour les besoins du groupe que par curiosité personnelle, que j’ai rencontré un couple de néo-gnostiques qui enseignaient. J’ai alors suivis un cycle complet d’initiation, à raison de deux cours par semaine pendant plus d’un an. J’avais alors une vingtaine d’années et mon intérêt pour ces choses se cantonnait alors sur un plan purement philosophique.

Ensuite, j’ai suivi une voie plus classique. J’ai étudié les philosophes, l’histoire ancienne, la linguistique, les religions comparées avec Dumézil et Eliade, entre autre… Des débuts de la civilisation à la physiologie animale, en passant par l’hypnose et les neurosciences, j’ai cherché à savoir qui j’étais en questionnant l’histoire et le grand réservoir du savoir humain.

Vers trente ans, j’ai vécu une longue phase mystique, pendant laquelle j’ai étudié le chamanisme et cherché à percer à jour les racines mêmes de nos religions et de nos civilisations modernes. Par l’intermédiaire de Carlos Castaneda, j’ai pénétré l’univers magique des sorciers toltèques, et livré à moi-même que j’étais, j’aurai très bien pu perdre la boule dans cette affaire, si je n’avais pas croisé la route d’un véritable initié.
J’ai prié, parfois très intensément, pour rencontrer ceux qui savent et qui connaissent les réponses. Je les ai même recherché activement dans le monde tangible. C’est grâce à internet et aux forum de discussion, que j’ai croisé la route d’un individu qui parlait vrai. Son pseudo était alors Juvenal, en référence au poète satirique de l’antiquité romaine.

Je me suis alors engagé dans sept années d’étude intensive de la psychologie ésotérique. De Ma psychologie et de Mon fonctionnement intimes, devrais-je dire… Ce n’est plus de la psychologie des profondeurs à ce niveau là, c’est celle des abimes insondables et impénétrables du Grand Tout ! lol

Cela fait en gros quatre ans que j’ai reçu la maitrise, et trois que je suis fortement encouragé à transmettre et à enseigner. Je l’ai fait, mais c’est un domaine très délicat à aborder. Plus compliqué encore à communiquer que l’agriculture naturelle je crois. J’ai animé deux ateliers en 2012, un à Paris avec des gens du forum Psukelogos, et un à Pontoise avec des amis.

Mais rajouter un cadre à cet enseignement augmente encore la difficulté à transmettre l’inintelligible. Surtout que j’écris beaucoup mieux que je ne parle.
D’où, je me répète sans doute, le fait que j’ai choisi de me recentrer sur moi et d’appliquer les principes ésotériques dans ma vie quotidienne, avant de prétendre vouloir les enseigner.
Ce qui m’a conduit à la permaculture comme mode de vie, et à l’agriculture naturelle comme moyen d’assurer ma subsistance alimentaire. Je m’emploie activement dans ce sens.

Répandre la bonne nouvelle est facile, tout du moins, lorsque l’on ne se force pas et qu’on le fait pour les bonnes raisons. Le fais-je ? Je m’y efforce, et je le fais avant tout pour moi. Car transmettre est toujours l’occasion de réviser ce que l’on croyait acquis, en le régénérant à la lumière d’un regard extérieur.

Ensuite, si cette transmission apporte la joie, la paix et l’amour autour de moi, en surplus de vivre intérieurement ces mêmes états, alors là encore je suis gagnant, car mon environnement s’en retrouve plus serein, plus proche de mes aspirations profondes.
Il serait donc trompeur de ma part de dire que je n’ai rien à gagner en enseignant la psy éso. Je le fais l’esprit tranquille en évitant les deux pièges majeurs que sont le rapport de dépendance, d’une part, et celui de la responsabilité morale qui en découle, de l’autre.

Peu importe d’où vient cet héritage et qui l’a pondu, du moment qu’il sonne juste et s’accorde avec l’actualité.
La connaissance est à tout le monde, libre de droit et gratuite, et je ne manque jamais de la proposer à chaque fois que cela me semble possible. J’ai espoir que ces mots, livrés au net, en inspireront certaines et certains, mais peut-être me laissé-je abusé en cela par mon enthousiasme gonflé de vaines espérances ? ^^

Toujours est-il que je vous recommande vivement la lecture du Kybalion, qui n’a rien à voir avec la Kabbale malgré les apparences, et qui découle de l’héritage européen moderne, dans sa plus pure facture hermétique. Si vous vous interrogez à propos des principes immuables qui gouvernent notre univers, le mieux est d’en prendre connaissance sous une forme aboutie et complète, rédigée en langue moderne.

Ensuite, loin de moi l’idée de me revendiquer d’une quelconque tradition particulière. Il suffit, à la lecture, de passer outre le léger vernis caractéristique du vocabulaire propre aux débuts du siècle dernier. C’est la Matrika Shakti (le pouvoir vital) contenue dans les mots qui m’importe. Savoir que l’auteur est druze, tantrika, ou rosicrucien, et à quelle période il a écrit, ne m’importe guère, puisque les principes premiers sont universels et intemporels.

Les principes hermétiques sont des clés de lecture, mais elles resteront savoir inerte si elles ne sont pas utilisées pour ouvrir les portes de la conscience. On dit que les chakra sont ces portes sur le plan éthérique. Le fait est que nos chakra majeurs prennent racine dans nos glandes endocrines, qui sont au nombre de sept. Tout symbolisme est avant tout corporel. Tout message ésotérique est une explication de l’univers, et nos corps sont des univers miniature. L’infiniment petit explique l’infiniment grand…

Le cosmos est replié en nos cœur, dans ce que l’on appelle l’atome germe. Ne le cherchons plus à l’extérieur, en scrutant le ciel avec des télescopes géants, ou en envoyant des fusées sur mars lol. Redéployons le à l’intérieur, en réactivant cette antique mémoire que nous recelons tous, dans ce minuscule atome de lumière, tapis à l’entrée du ventricule droit de notre pompe cardiaque.

Il n’existe pas une seule vérité. Chacun possède la sienne propre. Une vérité personnelle qui, généralement, se rattache ensuite au tronc commun de l’inconscient collectif. Ce dernier faisant alors office de lien (en théorie ^^) avec l’actualité vraie, la réalité de Dieu, pour simplifier.
En revanche, il n’en est pas moins vrai qu’il n’existe qu’une seule et grande actualité, comme il n’y a en définitive qu’un seul Dieu, ou qu’un seul Esprit pour ceux que le mot Dieu indisposent, un seul Esprit partagé par tous les êtres.
Et plus notre vérité personnelle se rapprochera de cette actualité divine, plus il nous sera aisé de marcher en compagnie des dieux en personne, et de bavarder avec les anges. ^^

Pour conclure, je ne suis pas seulement ésotériste, ni seulement psychologue. Je me rattache à un courant, informel, qu’il est bien pratique et commode d’appeler : psychologie ésotérique. Ni rose-croix, ni franc maçon, ni jésuite, ni gnostique, peut être un peu de tout ça à la fois ? je suis avant tout un libre penseur, et ma pensée en liberté s’efforce de rejoindre Dieu en ce qu’il a de plus accessible à l’humain : ce que j’appellerai alors la Nature, avec un grand N.

Quelle est ma véritable nature quand je m’affranchis des règles, des croyances, des codes, des peurs et des abbérations que m’ont légués mes parents, mes professeurs, puis mes amis, mes collègues de travail, les journaux, la radio et la télévision ? Quelle est la véritable nature d’un sol, et du rapport de l’homme à la production de denrées alimentaires, lorsque je laisse de coté mes présupposés, mes apriori et tout ce que raconte la tradition, même multi-millénaire, à ce propos ?

Ce qui est ancien n’est pas forcément l’apanage du vrai, du juste, et bien que récent, le Kybalion est une approche de l’insondable, qui, quoi que se rattachant fortement à la tradition hermétique, est assez dépouillée d’artifices afin de donner un aperçu clair et accessible, pour l’intellect, de l’insondable mystère de la vie.

Gardons bien à l’esprit cependant, que la connaissance est vivante, contrairement au savoir qui est figé. Pour dépasser ensuite le niveau de compréhension limité de notre compréhension intellectuelle, il faut ensuite avoir recours à beaucoup d’intuition pour que les principes hermétiques puissent se révéler utiles, concrètement, dans notre vie de tous les jours.
Et cela, je vous l’accorde, ce n’est pas en une seule lecture, même celle de l’ouvrage le plus inspiré qui soit, que nous pourrons l’accomplir.

Bonne lecture et bonnes méditations hermétiques. 🙂

Oromasus

Journée technique de formation aux jardins de Terran (suite)

Après un petit détours par un vieux chemin en creux, façonné par les anciens à force d’y circuler et d’y charrier des troncs, nous sommes redescendu d’un étage dans la pente pour parvenir jusqu’à l’entrée des anciens jardins de sortilèges, aujourd’hui devenus les jardins de Tellan.

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Agathe ayant repris cette année l’entretient de ces jardins, consacrés aux légumes tout autant qu’aux fleurs, aux aromatiques et aux médicinales, c’est elle qui s’est chargée de nous en faire la visite.

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Ces jardins ont été conçu en enfilade le long de la courbe de niveau, séparés les uns des autres par des bosquets d’arbres, des cabanes, des portiques fleuris et des arceaux de feuillages.

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Du coté de la vallée, ils forment des terrasses de six ou sept mètres de large, divisées elles-mêmes en platebandes et en planches de cultures diversifiées. En direction du somment, après le sentier central, ils présentent une forte pente jusqu’à une nouvelle terrasse où un chemin permet de les admirer de haut.

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Agathe nous a parlé des associations entre les plantes et de l’intérêt qu’il y a à les mélanger en tenant compte leurs enracinements, de leur besoin en soleil et de leurs interactions bénéfiques.

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Elle nous a aussi parlé des vertus des plantes, de sa manière de les cultiver, de l’importance du paillage après la récolte en fin de saison par exemple, pour que le sol ne reste pas à nu exposé au soleil et aux intempéries. En mélangeant du carton ou du papier kraft aux résidus de la culture précédente, elle limite les herbes sauvages, protège la terre et la prépare pour la prochaine culture.

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A la manière des moines ou des herboristes, les plantes cultivées aux jardins du Terran contribuent aussi à nous soigner. Elles peuvent également rendre ce genre de service au jardin, fermentées sous forme de purin.

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Certaines zones sont plus sauvages, façon jardin naturel.

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Nous avons progressé d’un jardin à l’autre à travers un dédale de sentiers, de recoins et de bosquets en pagaille, avec pour toile de fond la vallée et le Mont Cagire. Tout au bout, un endroit moins pentu et plus éclairé, avec une jardinière fleurie, un abri pour les tomates et une nouvelle terrasse cultivée.

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Les tomates sont cultivées sous une protection pour leur épargner les ardeurs du soleil et limiter les excès d’humidité. Là aussi l’accent est mis sur les associations végétales, comme avec les tagètes et les haricots qui poussent à leurs pieds, et les amarantes rouges qui se sont invitées au milieu de tout ça.

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De l’autre coté de l’allée, des vivaces côtoient les annuelles et les bisanuelles dans les rangs de culture. Agathe nous a expliqué comment elle s’y prend pour faire cohabiter toute cette diversité, comment certaines se ressèment, comment certaines restent en place quand tout autour d’elles a été récolté au fauché.

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D’une touffe de capucine émerge un pied d’aneth, les haricots sont si denses qu’ils forment un mur végétal, par endroits les capucines servent de mulch, tandis que des grimpantes partent à l’assaut des cardons.

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Une fois récoltée, la valériane est laissée en place avec quelques feuilles pour assurer sa survie. Par endroits, les légumes sont de manière surprenante cultivés en rangs bien délimités, mais de l’ensemble se dégage un sentiment d’abondance, d’harmonie et de spontanéité joyeuse.

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Une balade fort agréable tout autant qu’instructive. Pendant que le groupe s’éloignait pour prendre le repas de midi, je me suis attardé pour profiter du paysage et pour détailler les parterres, les passages et les structures verticales.

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La matinée s’est terminée par un repas bien sympathique pris tous ensemble en plein air.

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