santé

The living interview de Nicolas Souchal

Voici une interview de Nicolas Souchal, réalisée le 25 janvier 2012 à Paris :

Il s’agit d’une entrevue enregistrée consacrée à la bio-résonance et tout particulièrement à ses applications thérapeutiques.

J’ai connu Nicolas Souchal en commandant une vidéo sur le site de Corzéame, la société qui lui permet de regrouper l’ensemble de ses activités sous un seul statut. A la fois thérapeute, conseillé, conférencier et promoteur de l’approche quantique des champs de forme spirituels, c‘est à lui que nous devons également la traduction française sous-titrée de l’excellent documentaire : « The living Matrix ».

Suite à un échange de mail, nous avons convenu d’un rendez-vous en profitant du fait qu’il montait à Paris pour animer une formation sur trois jours, ainsi que pour proposer une projection/débat publique de « The living matrix ». J’ai donc eu l’occasion de revoir la vidéo avec plaisir sur grand écran. J’insiste sur ce reportage, car il est le point de départ du présent document audio. Ce qu’il révèle et met en lumière rejoint le domaine qui m’intéresse plus particulièrement : la psychologie ésotérique.

Car la technologie et la science ne doivent pas nous faire oublier que ce que des appareils de mesure ultra sophistiqués sont aujourd’hui capables de mesurer, est par ailleurs parfaitement connu des hommes depuis des millénaires.

Ainsi, pour ne donner qu’un seul exemple, la physique quantique reconnait que l’univers est multidimensionnel. Mais les implications d’une telle révélation sont tellement dérangeantes, que la recherche en ces domaines reste théorique et rechigne à mettre en oeuvre les applications concrètes qui s’imposent pourtant. A moins quelles ne soient économiquement viables à court terme bien entendu ^^. Rassurez-vous (ou commencez à vous inquiéter si vous souhaitez que rien ne change lol) cela devrait très rapidement bouger… (niark niark !) Beaucoup de scientifiques qui jusqu’à présent étaient bien gentiment resté cachés dans l’ombre (pour ne pas être exclu de l’ordre des docteurs ès science) commencent à se manifester et à recouper leurs travaux respectifs. L’univers est bien multidimensionnel, et en tant que composante de ce Grand Tout, nous aussi nous sommes des êtres multidimensionnels. Il est révolu le temps où l’on brûlait des Giordiano Bruno pour avoir osé proférer de tels propos jugés par trop délirants.

Voici maintenant l’interview agrémentée d’un diaporama maison. Elle est en cinq parties pour faciliter l’hébergement. Les deux premières concernent Nicolas Souchal, les trois autres décrivent la technologie associées aux thérapies quantiques et esquissent les fondements ontologiques sur lesquels reposent son fonctionnement. Rassurez-vous, malgré le jargon parfois un peu technique, les mots de Nicolas sont simples et l’approche qu’il nous en propose est à la portée du grand publique.

Nicolas Souchal

Mais jugez plutôt par vous-même car personne ne pourra le faire à votre place :

 

The living interview :

La première partie de cette interview retrace l’itinéraire de Nicolas Souchal depuis sa formation d’Ingénieur en « Sciences et Technologies de l’Information » à l’Ecole Centrale d’Electronique (ECE) de Paris, jusqu’à son voyage de fin d’étude en Inde.

La deuxième partie de cette interview de Nicolas Souchal commence par l’évocation de son voyage initiatique en Inde, l’occasion pour lui d’entendre parler pour la première fois des thérapies quantiques. C’est dans cette branche peu connue en France, qu’il décide ensuite de faire carrière. Pour le compte de XEDE international dans un premier temps, puis pour sa propre société Corzéame à l’heure actuelle. La création de cette dernière coïncide avec son départ de Paris pour la Dordogne comme il nous l’explique.

Avec la troisième partie, nous entrons maintenant de plein pied dans le sujet. Cette troisième partie décrit ce sur quoi et à quel niveau interviennent les thérapies quantiques. Nicolas nous y présente une famille d’appareils capables de lire et d’influer sur notre santé globale ou sur nos différents équilibres corporels et organiques. Ils sont utiles pour déceler des troubles avant qu’ils ne se manifestent physiquement, ou pour ré-informer notre enveloppe corporelle aux endroits où elle présente des signes évidents de déséquilibre.

Pour ceux que le sujet intéresse, la partie N° quatre permet de faire la distinction entre les trois grandes familles d’appareils de Biorésonance, tout en permettant d’en mieux cerner le fonctionnement technique.

Enfin, la dernière partie aborde des notions plus ésotériques, liées à la santé en général, à l’aspect énergétique et intuitif des thérapies quantiques, et quand Nicolas décrit sa méthode thérapeutique et sa conception générale des mécanismes en jeu, son propos rejoint les grands thèmes de la psychologie ésotérique. Ses explications sont claires et rationnelles, ce qui facilite la compréhension de ces sujets très mal compris, souvent craints, et du coup très rarement débattus.

http://www.youtube.com/playlist?list=PLYfKWow-u17mRxGugnNNEvrM-GSnGeozt&feature=view_all

Je sais que ces explications peuvent paraitre étranges et en contradiction avec ce qui nous a été enseigné à l’école. Mais même les plus septiques doivent bien sentir au fond d’eux-même qu’il manque quelque chose à nos conceptions actuelles à propos du monde et de la vie en général. Les différentes théories scientifiques pour expliquer la formation et les mouvements de l’univers sont incomplètes. Et la recherche en ce domaine restera une impasse tant que ne seront pas pris en compte les champs de fréquence subtils, appelons les comme on veut, qui organisent la matière de l’intérieur et de partout à la fois.

En France, Nicolas Souchal et bien d’autres commencent à répandre cette idée qui dans quelques générations deviendra une évidence pour tout le monde. Comme ce fut le cas pour les concepts de subconscient et d’inconscient collectif par exemple.

J’espère que ce sujet vous a plu et qu’il vous donnera envie d’approfondir la question.

Le site de Corzéame

Logo CorzéameCrédit photo : Ostro N.Quentin | Photographies ==> Et voici un lien vers le site d’Ostro qui me permet d’agrémenter cette page de belles photos de Nicolas Souchal, c’est ici : http://www.ostroquentin.com/ et ça vaut le coup d’oeil.

Et encore une fois merci à Nicolas Souchal d’avoir joué le jeu et d’avoir répondu à mes questions avec tant d’à propos.

Nicolas Souchal téléphone

Interview et article par Oromasus

Le principe d’homéostasie

Bonjour à toutes et à tous,

Ce qui est bon dans l’époque que nous vivons (tout n’est jamais ni tout noir, ni tout blanc), c’est que la connaissance peut maintenant circuler librement. Il n’est plus besoin de se cacher derrière un langage codé et on ne risque plus sa vie à le faire.

De plus, en France aujourd’hui, le niveau d’instruction est tel que cette connaissance n’est plus réservée à une élite d’intellectuels triés sur le volet. Elle est accessible, en langage courant et moderne, disponible pour qui est assez curieux pour la rechercher par lui-même et assez souple d’esprit pour accepter momentanément de voir les choses autrement.

Descartes, avec Spinoza et bien d’autres, appartient à un courant de pensée très ancien. Un mouvement (à l’origine informel) que l’on associe, soit dit en passant, à la société secrète des roses-croix. Se prétendre cartésien ne suffit pas, et Descartes lui-même n’a révélé au monde que ce qui lui était permis de dire, compte tenu du contexte bien particulier de son époque.

L’essentiel de ma formation vient de ce fond là, qui est en quelque sorte la version occidentale de ce que sont les Shiva Sutra et le Shivaïsme du Cachemire en Inde. Un enseignement divulgué sous le manteaux, mais qui refait surface dès que les conditions deviennent plus clémentes et favorables.

J’ai été formé pour devenir un spécialiste de ces questions, et si affinité, pour devenir à mon tour formateur. Ce n’est pas l’envie qui m’en manque, mais à ce jour, les élèves intéressés par ce genre de sujets ne courent pas les rues. Je les applique donc à mon propre niveau, ce qui me convient très bien et m’amène à m’intéresser aux fondamentaux, et donc à l’agriculture.
La production d’une nourriture saine et nourrissante, est à ce jour, pour moi, la meilleur manière d’appliquer concrètement dans ma vie ce que j’ai appris par l’intermédiaire de la psychologie ésotérique.

Maintenant, si je peux en faire profiter les lecteurs de mon blog ou les élèves de l’ITAN, je pense que je suis capable de trouver les mots justes, de manière à ne pas non plus sombrer dans le mysticisme et la fantaisie. J’hésite toujours à aborder ces sujets, car j’ai peur d’effrayer les gens. Mais je suis ravis de partager cette connaissance dès que l’on m’en donne l’occasion.

Voilà à la suite, ce que je peux ajouter en ce qui concerne la maladie, et en particulier celle des plantes cultivées puisque c’était l’objet initial de ce message remanié en article :

Comme je m’intéresse en ce moment à la diététique et à la santé humaine, un parallèle peut facilement être fait avec la santé des plantes. Que ce soit pour les humains, les animaux ou les plantes, lorsque l’on parle de santé, une des notions fondamentales à comprendre est celle d’Homéostasie.

Il y a un passage dans ce qu’à écrit une élève de l’ITAN, qui peut m’aider à développer cette notion :

« Les maladies du sol : elles y sont toutes à l’état de dormance, elles n’attendent qu’une chose, c’est qu’on leur prépare le terrain… »

Les maladies sont toutes à l’état de dormance. Ce qui signifie qu’elles sont là tout le temps, mais qu’elles ne le sont pas toujours de manière manifeste. Idem à l’intérieur de notre corps. Lorsque nous tombons malade, c’est parce que nous avons préparé le terrain pour que telle ou telle maladie passe de l’état « potentiel » à l’état « manifesté ».

Fort de ce nouveau point de vue, la maladie n’est dès lors plus un phénomène gênant qu’il nous faut combattre à grand renfort de produits chimiques ou de médicaments (pléonasme), mais le signe qu’un déséquilibre s’est produit. A nous d’en tirer les conclusions.
Idem pour les adventices ou les rudérales (les fameuses « mauvaises herbes »). Elles viennent, nettoient le sol là où certains nutriments s’accumulent, et semblent presque le préparer pour la venue d’autres espèces. L’ensemble concourant inexorablement à rétablir l’équilibre qui avait été rompu initialement par l’activité humaine, ou par des conditions naturelles bien particulières ou exceptionnelles.

Cette force, qui revient à l’assaut tel le ressac dès que l’on relâche l’attention, c’est l’homéostasie. Quand nous tombons malades, nous ne voyons que des symptômes gênants, là où n’existent que des processus naturels que le corps met en branle afin de rétablir son équilibre acido-basique.

En somme, et ce n’est pas là de la croyance ou de l’espérance béate, moins nous intervenons, et plus nous permettons à l’homéostasie de rétablir l’équilibre idéal que nous appelons « santé ».

Ce n’est pas une raison pour ne pas intervenir afin de sauver une récolte, ou pour soulager un malade. Mais plutôt que de se contenter de les traiter sans voir plus loin, remercions plutôt ces symptômes de nous prévenir qu’un déséquilibre s’est produit. Et surtout, cherchons la cause première de ce déséquilibre, cela afin qu’il ne se reproduise pas. Ou qu’il ne ressurgisse pas de manière plus problématique ailleurs…

Dès lors que nous la reconnaissons pour ce qu’elle est et que nous la favorisons, l’homéostasie naturelle du sol opère, année après année. Même un sol maltraité possède la capacité de se régénérer avec le temps. Combiné à l’expérience d’un agriculteur connaissant bien son sol, ou d’un être humain connaissant bien son corps, l’homéostasie naturelle permet de tendre vers l’idéal recherché, qui est de rester en bonne santé.

Je m’aperçois qu’il faudrait de longs développements pour traiter le sujet comme il se doit. Je n’en trace ici que les grandes lignes.

Ce n’est pas de la magie, c’est un principe naturel qui semble même omniprésent dans le monde du vivant. Après avoir été blessé, le corps possède la capacité innée de se reconstituer. Le sol aussi…

Tirons partie de cette faculté et intégrons là dans notre réflexion agronomique et médicale. Je crois que c’est l’essence même du point de vu de Fukuoka.

Cordialement,

Oromasus

Notre premier cerveau – physiologie humaine et psychologie ésotérique

Bonjour à toutes et à tous,

Quand je découvre quelque chose de nouveau et de prometteur, quelque chose que je sens vraiment bon pour moi, je le partage avec enthousiasme avec mon entourage.

J’en ai d’ailleurs surement saoulé un paquet avec Psukelogos (le groupe de psychologues ésotériques que je fréquente) à la grande époque où nous nous retrouvions tous ensembles immergés au cœur de l’aventure.
L’équipe actuelle du forum http://www.psukelogos.com/forum/index.php a en effet organisé plusieurs rencontres annuelles pendant plusieurs années de suite, afin que soit transmise la psychologie ésotérique. Malgré ça, ou à cause de ça, je n’ai pas fait beaucoup d’adeptes, car les rares personnes de mon entourage qui sont passées sur le forum n’y sont pas restées longtemps.

C’est au moment où j’apprends à trouver ma propre vitesse de croisière que je découvre une nouvelle source de joie et de connaissance de soi. Et cela par le biais de la physiologie : aspect imbriqué avec la psychologie et qui déjà m’avait passionné à l’époque où l’on étudiait les chakra (sans s je sais ^^). Mais ce message ne s’adresse pas qu’aux anciens de Psukelogos. 🙂

A son retour de vacance, Thierry du site http://www.vivrecru.org nous a livré le quatrième volet d’une série de vidéos consacrées aux intestins. Avec pour titre : « notre second cerveau »… Je l’attendais avec impatience et je n’ai pas été déçu. Du coup je lui dédie cet article en le nommant « Notre premier cerveau ».

Logo-vivrecru

Pour Vivrecru comme pour Psukelogos, il ne s’agit pas de dire : « faites comme ceci ! », mais bien plutôt d’expliquer que : « si vous mangez du sel, si vous pensez ainsi, si vous buvez du lait, sautez d’un immeuble de huit étages ou avalez de la soude caustique (lol), alors il arrive ce qui doit arriver conformément aux lois qui gouvernent notre univers! ».

Mon intention n’est donc pas de faire du prosélytisme en faveur de telle ou telle manière de s’alimenter ou de penser, mais bien de partager une connaissance qui pourrait bien renverser notre système de valeur concernant notre rapport au corps et à notre psychisme.

Il me semble même que c’est un aspect fondamental du changement de paradigme en cours à l’échelle mondiale : ce pourquoi j’insiste lourdement en y revenant régulièrement ces derniers temps.

En résumé et pour donner un avant goût, voici ce que l’on trouve dans wikipédia concernant la sérotonine :

La sérotonine, encore appelée 5-hydroxytryptamine (5-HT), est une monoamine, servant de neurotransmetteur dans le système nerveux central. Elle est majoritairement présente dans l’organisme en qualité d’hormone locale (ou autacoïde). Sa part dans le cerveau où elle joue le rôle de neurotransmetteur ne représente que 1 % du total du corps, mais elle y joue un rôle essentiel pour l’entretien de l’homéostasie du cerveau.

Tout comme l’adrénaline, la noradrénaline et l’histamine, elle joue donc un double rôle d’hormone et de neuromédiateur du système nerveux central. Elle est impliquée dans la régulation du cycle circadien, dans le noyau suprachiasmatique (SCN), siège de l’horloge circadienne et dans divers désordres psychiatriques tels que stress, anxiété, phobies, dépression. Il est ainsi la cible de certains outils thérapeutiques utilisés pour soigner ces pathologies mais il est aussi celle de produits toxiques qui en modifient l’activité (par exemple l’ecstasy). »

source : Article complet sur la sérotonine

Pour mémoire et de mémoire ^^ le cycle circadien est lié à l’activité du chakra coronal, incarné dans le corps au moyen de la glande épiphyse.

La glande pinéale ou épiphyse est une petite glande endocrine de l’épithalamus du cerveau des vertébrés. À partir de la sérotonine, elle sécrète la mélatonine et joue donc, par l’intermédiaire de cette hormone, un rôle central dans la régulation des rythmes biologiques (veille/sommeil et saisonniers).

source Article complet sur l’épiphyse

Ce à quoi vient s’ajouter cette info intéressante de la part de Thierry de vivrecru :

salut , la sérotonine est le neuromédiateur du système nerveux entérique et est utilisée principalement au niveau des synapses de celui ci

C’est moi qui souligne et mets en gras dans les citations.

Situation intestins

Je sais pour avoir étudié la question, que ce système nerveux entérique n’est autre qu’un ensemble de cortex nerveux qui recouvrent la totalité de nos intestins. Un volume bien plus important, soit dit en passant, que les cortex cérébraux qui ne forment qu’une mince couche en périphérie de l’encéphale.

En revanche le type de cellules neuronales est exactement le même dans un cas comme dans l’autre. Je m’en souviens car je crois bien avoir rédigé il y a quelques années, un petit article pour Psukelogos concernant le deuxième cerveau.

Thierry nous apprend aussi qu’environ 80% des messages nerveux qui passent par le nerf vague, entre le cerveau et les intestins, vont contre toute attente du bas vers le haut.

En bref, si le relai central de nos émotions est le plexus solaire et les surrénales, leur siège principal serait plutôt à rechercher dans cette zone d’ombre située entre notre vessie et nos reins.

Nous disons de l’encéphale, en y croyant fermement, qu’il est le premier cerveau, mais c’est parce qu’il est actuellement le plus proche de ce à quoi nous nous identifions : l’ego ou le petit moi.
D’un point de vu pragmatique et rationnel, pourtant, le véritable « premier cerveau » ce sont les intestins. C’est ce que devrait nous dire notre ressenti, là où même la science le confirme : que ce soit du point de vu de l’embryologie ou de l’expression de nos pulsions humaines, il faut nous rendre à l’évidence, nous sommes des intestins superévolués à deux pattes. 😀

Si le sujet vous intéresse et que vous avez du temps à y consacrer (ça dure plus de 50 minutes), voici le lien vers la page de la vidéo de Vivrecru à ce sujet : Notre second cerveau

A la suite de la vidéo, il s’est écrit une série de messages. Je suis intervenu pour répondre à une personne qui s’interrogeait à propos du mécanisme d’un traumas d’enfance et du rapport avec les intestins. Pour elle, il était tout de même inconcevable qu’une réforme alimentaire en vu de régénérer la muqueuse intestinale, puisse avoir un effet améliorant sur la mémoire profonde et les émotions. Il semblerait même qu’elle n’en ressente pas vraiment les effets malgré un régime alimentaire adapté.

Je vous recopie à la suite mon texte, qui s’adressait à tout le monde, et qui complètera ce qui à été écrit précédemment. J’y ajoute le message de la personne à laquelle je réponds pour faire le lien avec la question :

chaque émotion se concrétise par une substance mauvaise dans les intestins? c’est ce que tu veux dire?

par rapport à la boulimie, les émotions qui sont derrière = peur, solitude, angoisse, anxiété, colère, jalousie…etc….frustration…il suffirait de nettoyer les intestins (ce que je fais abondamment avec des lavements) et le tour est joué!!!

pour l’instant j’ai du mal à intégrer cela….TOUTES les émotions ce ne serait qu’une histoire d’intestin!!!!

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dans un autre ordre d’idée, il me semble que je perds plus de poids en prenant des fruits à midi et le soir des pommes de terre que fruits à midi et fruits le soir…affaire à suivre

douce journée…merci pour ta réponse…JE SUIS PERPLEXE…!!

Bonjour,

Oui ça se passe bien comme ça. Seulement ce sont des mécanismes tellement complexes de par leurs multiples imbrications, qu’expliqué comme ça en quelques mots ça peut sembler trop facile.

Je ne dis pas spécialement ça pour toi, nous sommes tous logé à la même enseigne à ce niveau là, mais il faut savoir que l’ego adore ce qui est compliqué. Comme ça il est sur qu’on y comprendra rien ! 😀
Alors quand il décèle quelque chose qui est à la fois simple, logique et probant, il trouvera n’importe qu’elle excuse pour faire en sorte que nous rejetions la proposition.

Entre la vessie et les surrénales, là est le siège de notre Soi. C’est là que repose ce que nous sommes quand notre tête n’est pas occupée à penser le petit moi auquel nous nous identifions la majorité du temps.

Maintenant, savoir qu’il suffit de bien manger pour améliorer la situation ne suffit pas en effet.

Si une personne est émotionnellement épuisée, il est peu probable qu’elle trouve le courage et la détermination mentale pour ne serait-ce qu’essayer pendant une petite semaine de ne manger que de la nourriture physiologique…

Puisque Thierry n’arrête pas de nous donner de nouvelles bonnes nouvelles ^^) et bien j’aimerai en partager une avec vous tous qui le suivez. Normalement je devrai enrober ça pour ménager le suspens et insister sur la puissance de cette pratique d’aspect anodin. Je n’en ferai rien. Les plus futés sauront quoi en faire.

Je vais commencer par revenir sur une chose qui me semble essentielle et que Thierry nous a livré dans cette vidéo : les messages nerveux vont massivement des intestins vers le cerveau plutôt que l’inverse.

Je l’en remercie grandement au passage, car cela me permet de compléter et de réactualiser la représentation mentale que je me fais de l’organisme humain. Car si je ne m’abuse, ces messages entre l’intestin et le cerveau passent par le nerf vague, qui irrigue également au passage les organes intermédiaires dont LE COEUR.

Nous n’avons aucune action consciente sur nos intestins. Ils répondent tout entier au système autonome. Par contre nous avons un contrôle volontaire directe sur nos poumons.
Et bien je vous le livre tel quel : il est possible de contrôler le cœur consciemment.

Ho non pas avec la volonté comme pour les poumons, ça se saurait et on ferait des conneries avec cette faculté ^^, mais de manière indirecte. Tout simplement en focalisant notre attention consciente sur la zone cardiaque de notre corps.

Faites le test avec un appareil qui mesure le pouls. Vous constaterez qu’en concentrant votre attention sur le coeur, ce dernier bat moins vite. De plus il est prouvé cliniquement qu’il bat également plus régulièrement, et de manière plus ample.

Pour revenir sur le sujet des traumas, ça à l’air tout bête, mais si vous parvenez à prendre l’habitude de rester concentré sur votre coeur quand des émotions pas géniales menacent de vous submerger, alors vous gagnerez peu à peu en contrôle et en stabilité. Ce qui au bout de quelques semaines, mois ou années, vous permettra peut-être de passer la seconde vitesse et d’avoir l’énergie nécessaire pour entreprendre une réforme alimentaire de fond ?

Dans mon cas il a fallut des années et c’est loin d’être fini. Je transporte encore en masse dans mes cellules les résidus d’une vie de stress et de morbidité stagnante. Mais quand je regarde en arrière et que je vois la vitalité qui est la mienne après seulement trois mois de crudivorisme, et bien je me dit que j’ai bien fait de me mettre en marche par la régénération psychique à cette époque là, où ramer était mon lot quotidien.
Sans ce contrôle indirect sur mes émotions, je n’aurai jamais eu la force de caractère, ne serait-ce que pour juste tenter l’expérience crudivore.

Alors puisque j’ai intégré le fait que le cœur contrôle le mental bien plus surement que le cerveau, il m’est fort plaisant d’apprendre que la découverte et l’aventure ne s’arrêtent pas là. Pour me rapprocher encore un peu plus de mon Soi, c’est à dire « moi quand je ne suis occupé à me penser », je soigne mes intestins avec des jus verts. ^^

Pour conclure : ruminer un mauvais souvenir, tourner autour d’un traumatisme pour en comprendre le pourquoi du comment, en parler souvent et à tout le monde pour soit-disant s’alléger, toutes ces méthodes tournées vers l’extérieur ne peuvent amener qu’une seule chose : une dépendance psychique vis à vis des émotions morbides qui accompagnent ces pensées.

Et peut-être même une dépendance vis à vis de l’entourage qui insiste lourdement sur le point faible, et/ou, de certains psy qui s’accommodent bien de cette situation et ont tout intérêt à ce que cela n’évolue pas trop rapidement ?

Planche anatomique intestins

Je sais bien que mon état d’esprit actuel est dû au travail psychologique effectué en amont, et que les circonstances de ma vie font que je suis en ce moment dans de bonnes dispositions, mais je témoigne néanmoins du fait incontestable que d’être passé à un régime presqu’exclusivement physiologique (c’est à dire adapté à la physiologie humaine) me met dans un état de quiétude et de légèreté mentale que j’avais du mal à atteindre avant.

J’ajoute pour finir que cet article a été rédigé en trois temps : Le premier, c’est le message sur le site de Vivrecru que je viens de retranscrire. Je l’ai ensuite complété d’une introduction à l’attention des Psuké, les habitants paisibles et un peu foufous du forum Psukelogos. Puis pour finir, j’ai refondu l’ensemble en apportant quelques retouches et corrections, afin de donner forme à cet article qui, je l’espère, aura su stimuler votre intérêt jusqu’au bout.

N’hésitez pas à laisser un commentaire si ce que j’écris vous fait réagir ou si vous désirez une précision sur un point particulier. Et si je n’ai pas la réponse, il sera toujours temps de contacter Serge de Psukelogos pour la psychologie et l’ésotérisme, ou Thierry de vivrecru pour la physiologie et la nutrition.

Tous mes encouragements à eux deux au passage. 🙂

Oromasus

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Frugivorisme 01 : Pour le petit déjeuner, rien de tel qu’un grand verre de ju vert !

Icone_Petit-dej Frugivorisme : pour le petit déjeuner, rien de tel qu’un grand verre de ju vert !

J’aimerai, par l’intermédiaire de ce blog, témoigner d’une expérience que je suis en train de mener sur le plan culinaire.

Il s’agit d’une réforme alimentaire basée sur un régime composé essentiellement de fruits bien murs, de feuilles bien vertes, de quelques racines, de quelques oléagineux en saison, et à l’occasion d’un peu de viande si j’en ressens l’envie.

De plus, dans la mesure du possible il est préférable que tout cela soit consommé cru. Ou cuit à basse température, à la vapeur, et sans ajout de matière grasse.

Par ailleurs, j’ai arrêté de consommer tout ce qui est à base de céréales, les légumineuses, les huiles, le lait et ses dérivés, quoi qu’un bon fromage puisse de temps en temps y passer. Pas non plus de sel ou de sucres raffinés, ni d’excitants comme le thé ou le café.
Je compte également venir à bout de la nicotine et c’est en bonne voie.

Décrit ainsi, ce régime peut paraitre plutôt sévère au premier abord. Cela réveille notre peur atavique de la carence et du manque.
Il y a seulement deux mois de ça, quand on me parlait de végétarisme, et à fortiori de végétalisme, je me disais : « c’est pas pour moi, c’est trop restrictif et extrême à mon goût. »

Je n’avais jamais entendu parler ni de crudivorisme, ni de frugivorisme, ni même d’hygiénisme…

Et puis, au cours d’une recherche internautique sur les jeûnes thérapeutiques, j’ai découverts les vidéos de Thierry Casasnovas sur un site qui s’appelle « VivreCru ».

VivreCru_le-site

Pour donner une idée des sujets abordés dans ces vidéos, solides spirituellement et techniquement très bien documentées, qu’il me suffise de recopier la phrase de référencement que le site propose pour les moteurs de recherche :

« Cette chaîne de vulgarisation propose des conseils génériques en alimentation, et plus largement en hygiène de vie… ».

Près de deux mois après la découverte du site Vivre Cru et le début de mon expérimentation frugivore, il est temps pour moi de partager mes premières impressions.

L’article qui suit est en deux parties :

La première met l’accent sur l’importance de bien mesurer les quantités de nourriture qu’un tel régime implique. J’illustre mon propos avec la préparation d’un grand ju vert pour le matin, puis je donne un petit aperçu de la gestion des stocks que j’apprends à apprécier sur le tas. C’est l’cas d’le dire ! Et le tout en image s’il vous plait !

La seconde partie aborde des questions d’ordre plus technique, voir même ésotérique. C’est une petite synthèse de ce que m’évoque l’hygiénisme de Thierry Casasnovas après deux petits mois de recul et d’étude sur le sujet.
Je l’écris pour celles et ceux qui souhaitent approfondir : les curieux qui désirent se faire une meilleurs idée des fondements physiologiques qui me font adopter dans les grandes lignes le régime frugivore.

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Petit dej au ju vert : les quantités.

La première chose surprenante lorsqu’il s’agit de ramener l’alimentation à une abondance de fruits et de feuille vertes consommés crus, c’est les quantités de matière qu’il faut ingérer pour atteindre le même rapport calorique qu’un repas riche en sucres lents, chargé en protéines et en graisses saturés.

Pour vous donner un petit aperçu de ce que cela peut représenter, j’ai eu envie ce matin de prendre en photo la préparation de mon petit déjeuner.

L’une des peurs flagrantes que me renvoient mes proches à propos du frugivorisme, c’est celle du manque. Avec en toile de fond le spectre de l’anémie et de l’affaiblissement.
C’est un risque à ne pas prendre à la légère, ce pourquoi il est important dès le départ de bien jauger ce que ce régime représente en terme de quantité.

Au réveil, je commence la journée en buvant de l’eau. Pendant que je dormais, mes organes d’élimination ont pu fonctionner à plein régime. Boire beaucoup dans les premières heures est la meilleure méthode pour aider mon organisme à se nettoyer.

Je m’alimente environ deux heures après le levé en me préparant un grand ju de légumes et de fruits.
La recette s’élabore en fonction de mes envies et de la disponibilité des produits. Selon les circonstances je peux partir de plusieurs bases différentes.

Ce matin, j’ai ajouté quelques nouveautés à ma recette habituelle à base de carottes :

Quantite-plateau

Sur le plateau, j’ai ma base :

– Un peu plus d’un kilo de carottes.
– Juste devant les carottes, un beau bulbe de fenouil.
– Ensuite, coupé en lamelles, un concombre.
– Enfin à droite, un demi, voir un céleri branche entier.

Dans la petite assiette à coté, j’ajoute des fruits pour le sucre (c’est facultatif et en fonction de l’activité et de l’envie), plus différents ingrédients pour le goût, voir pour stimuler tel ou tel organe ou telle fonction de l’organisme.

Ce matin j’ai tenté des nouveautés :

– Un citron et demi au premier plan et au centre, avec un morceau de gingembre à sa gauche. Ça c’est habituel.
– A droite des tranches de citron, c’est une nouveauté, j’ai ajouté deux morceaux de piment pour stimuler l’activité des intestins et de la glande biliaire. J’ai besoin de me nettoyer de ce coté là et j’ai bien l’impression que ça me décongestionne en même temps les sinus.
– Ensuite, au second plan à gauche, il y a deux pommes coupées en tanches.
– A droite, trois kiwis qui trainaient depuis quelques jours.

J’ajoute des fruits depuis le début de la semaine. Je sens que j’ai besoin de sucre et je suis en période de reconstruction. Donc je ne lésine pas sur les quantités.

– Au sommet de l’assiette, pour finir, c’est un gros oignon blanc découpé. J’ai tendance à me dire que j’en met de trop, mais je continu à en mettre malgré tout. L’oignon est un très bon anti-oxydant et il aide à lutter contre les parasites intestinaux. C’est ce qu’il me faut en ce moment je crois.

Je débute, j’apprends, je fais mon expérience. D’ici quelques temps, je testerai bien quelques périodes de mono-diète pour pouvoir comparer les effets spécifiques de différents produits de saison.

Maintenant, vous imaginez bien que si je devais enfourner tout ça dans mon petit estomac de moineau, cela pourrait prendre des heures. C’est pourquoi j’ai tout débité en tranches avant de passer unes à unes ces dernières dans un juicer (ou machine à faire des jus).

Juiceur

J’ai investi le mois dernier dans ce modèle qui est recommandé par le site de Vivre Cru. Il est bien plus pratique que la centrifugeuse que j’utilisais avant, garanti 15 ans, facile à laver, beaucoup moins bruyant, et il ne bourre pas quand on y passe des feuilles. Comme il est compacte et solide je peux le transporter quand je suis en déplacement. Seul gros inconvénient, outre le son du moteur, c’est qu’il consomme de l’électricité. 150W pour une utilisation d’environ quinze minutes quotidiennes. En comparaison, je ne consommerai pas beaucoup moins en mettant de l’eau à bouillir pour les pattes sur une plaque à induction.

Il n’en reste pas moins aventageux de gagner du temps en coupant les fruits et les légumes avant d’allumer la machine.

Quantite-fibres

Sur cette photo on peut voir que j’ai déjà passé un premier grand demi-litre de ju dans le doseur à droite. Dans le premier réservoir sous la tête du juicer, j’ai récolté un second gros demi-litre.

Je filtre à chaque étape. Une première fois avant de recueillir le ju dans le premier réservoir ; une seconde pendant le remplissage du doseur.

Ce détail est important, car en définitive, le juicer fait le travail de notre estomac, de notre foie et de nos intestins. Ce processus qui nous demande beaucoup d’énergie consiste à réduire les aliments que nous ingérons sous forme soluble, afin de faire pénétrer les nutriments dans le milieu interne et aqueux de notre organisme.
En physiologie animale, le canal de notre œsophage, de notre estomac et de nos intestins est considéré comme étant encore extérieur à l’organisme proprement dit. D’où le rapport qui existe entre ces différentes muqueuses, et la peau, qui elle aussi fonctionne comme un filtre entre l’intérieur et l’extérieur.

Manger des légumes sous forme de ju le matin permet d’apporter quantité de nutriments, sans mobiliser d’énergie supplémentaire pour la digestion. Nous pouvons alors vaquer à nos occupations sans sensation d’alourdissement, en prenant soin tout de même d’avoir des toilettes à proximité. Je n’ai jamais autant pissé que depuis que je bois de l’eau et des jus verts le matin.

Les fibres insolubles, celles dont nous n’avons pas besoin, ne font pas le voyage dans tout le circuit de nos intestins. Elles retombent dans un second réservoir et il ne reste plus qu’à les composter quelque part.

Lombricomposteur

Ici on peut apercevoir mon lombricomposteur de cuisine. Depuis que je suis passé au mode crudivore, il ne désemplit pas. J’ai donc investi dans deux grandes boites hermétiques où je stock les déchets verts. Elles s’empilent et entrent dans un grand sac que je peux transporter jusqu’au jardin.
Pour donner une idée des quantités, il ne me faut que trois jours pour remplir les deux boites plus le lombricomposteur. Je n’ai pas pesé ce que cela représente, mais ça doit bien faire dans les six kilos. De quoi recouvrir régulièrement les pieds de mes légumes gourmands au jardin.

Au final ce matin, j’ai obtenu 1,5 litre de ju vert comme vous pouvez le constater sur cette photo :

Quantite-ju

Habituellement je tourne plutôt entre un litre et un litre vingt cinq. J’ai tendance à augmenter les doses car j’en raffole.

Voilà donc à mon sens une excellente base pour s’alimenter le matin, tant du point de vu nutritif qu’énergétique. Quand à la question du prix des fruits et légumes, pour quelqu’un qui a du terrain et du temps devant lui, c’est le moment de planter et de semer pour les années à venir. Pour ceux qui n’ont pas de terrain, il est parfois possible de trouver quelques stations de cueillette pour agrémenter l’ordinaire de plantes sauvages. Vivent l’ortie, la ronce, l’amarante et le chénopode blanc !

Maintenant, en ville et sans terrain, il est évident que l’abondance de fruits et de légumes qu’implique le crudivorisme pèse dans le budget à la fin du mois. En revanche, mis à part le juicer le matin, la préparation des repas ne demande aucune énergie puisqu’il n’y a pas de cuisson. Et puisque je n’achète plus ni clope, ni café, ni lait, ni sucre, ni huile, ni produit vaisselle (pas besoin sans matière grasse), quand je fais l’addition, je suis sur que je dépense moins dans l’ensemble.
Avec une bonne gestion des approvisionnements et des stocks, je pense qu’il est même possible de se passer de réfrigérateur. Ou bien de n’en faire tourner qu’un petit de temps en temps.

Les stocks :

En parlant de stock, il est évident que l’idéal est de commencer la journée par une petite promenade cueillette, juste avant de faire le ju, et quand les plantes ont déjà eu le temps de bien prendre le soleil.
Mais arrêtons de rêver, quand on vit en appartement, ce qui est mon cas actuellement, il se pose alors la question du stockage des légumes et du murissement des fruits.

Quantite-reserve

Voici mon stock pour les quelques jours qui viennent. Pour le moment j’occupe une partie du salon que j’ai reconverti en étal de fruits et légumes. A terme il faudra que je m’organise avec une sorte d’armoire. Ou bien avec des étagères où je pourrai poser plusieurs cageots à l’ombre et au frais.

Pomme-carotte

Ci-dessus, le cageot où je range les carottes, ici, pour environ deux ou trois jours.

Sous les carottes il y a des tomates pour la salade du soir et des oignons blancs. Les poires sont bien mures et vont y passer en début d’après-midi. Les pêches vont attendre deux trois jours de plus avant d’être à point. Il me reste aussi un céleri pour demain matin, et assez de gingembre pour un bon moment.

Bananes-mais

Je termine avec les bananes que je prends en quantité afin de leur laisser le temps de murir. A gauche, il y en a deux régimes qui commencent à être pas mal.
Dans les sachets, c’est du maïs. J’aime bien le mélanger avec des tomates pour accompagner la salade verte du soir.

A tout cela il faut ajouter les melons et les pastèques, dont je me régale généralement en fin d’après-midi. Les cacahuètes que je mange en ce moment en quantité le soir. Et les dates qui me servent de friandise pour faire passer les envies de clope. Du coup je pète !

J’ai trouvé un rythme de croisière qui pour l’instant me convient à merveille. Je mange moins d’un coup mais plus souvent. En journée, je fais en sorte de tout le temps avoir de la nourriture à portée. Ce qui me permet quelques fois de la partager.

Pour celles et ceux qui sont intéressés pour approfondir ce qui à mes yeux est essentiel dans l’approche hygiéniste et frugivore, voici à la suite une synthèse plus technique :

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Rapide survol de l’hygiénistme :

Pour quelqu’un qui comme moi s’est déjà documenté sur la physiologie animale, et plus particulièrement sur celle des êtres humains, Vivre Cru est un excellent moyen d’approfondir le sujet. J’y ai trouvé une foule d’informations précieuses, des centaines de petites synthèses très bien senties, si bien que, piqué au vif, je me suis mis à suivre le fil de cette chaîne vidéo qui démarre en février 2011.

L’enseignement, car c’est bien d’une transmission de savoir dont il s’agit, peut de prime abord sembler léger, spontané et quelque peu désordonné voir décousu.

A la manière des psychologues ésotériques, Thierry est pourtant, dès le début, résolument attaché à la trame de fond qui motive et nourrit son engagement et son enthousiasme à apprendre, à mettre en oeuvre, puis à transmettre.

A partir d’un noyau de concepts de base simples à comprendre, il digresse à loisir, selon les envies et les humeurs. Il nous parle de la nutrition bien sur, mais aussi de sexualité, de la physiologie des différents organes humains, des herbes médicinales, du rapport qui existe entre les symptômes extérieurs et l’état d’esprit sous-jacent ; en quelques mots : il nous renseigne sur tout ce qui se rattache aux fondements premiers de la bonne santé, tant physique que mentale.

Thierry Casasnovas n’invente rien. Il ne cache pas qu’il fait directement référence aux travaux et aux recherches en la matière, d’un ensemble de penseurs du XIXème siècle qu’il qualifie d’hygiénistes. L’hygiénisme pouvant être présenté comme étant « l’art de vivre en bonne santé par le respect des lois de la nature… ».

De ce que j’en ai perçu, l’équilibre acido-basique semble être l’un des piliers majeurs de l’hygiénisme. Ce concept me revoit au principe de polarité des anciens hermétistes. En le traduisant avec mes mots, il énonce que tout ce qui est créé dans l’univers, l’est de par l’équilibre entre deux forces opposées et complémentaires.
Tout est double.
La formule sanguine des humains est basique. Pour se maintenir en vie, nos organismes doivent s’assurer que leur milieu interne ne dépasse pas un certain seuil d’acidité.

En somme, le champs d’étude des hygiénistes est avant tout le corps humain et sa physiologie. Et pour eux la question de la bonne ou de la mauvaise santé se résume à un simple équilibre entre les bases et les acides.

J’ajoute que cette notion est à mettre directement en résonance avec les champs électromagnétiques dont sont dotés tous les corps. Les acides et les bases sont des ions, capables en cela de transporter, de transmettre ou de prendre des charges électriques dans un milieu aqueux.
Autrement dit, dans un liquide, des éléments polarisés que l’on appelle des colloïdes, sont capables d’oxyder ou de réduire la matière en gagnant ou en perdant des électrons.
Et nos corps sont en majorité composés de liquides.

Mon explication paraitra simpliste aux puristes et sans doute trop ésotérique pour les néophytes, mais si je ne m’abuse, il me semble bien que ce sont ces mêmes échanges d’électrons au niveau des cellules qui permettent de définir le taux d’acidité ou d’alcalinité d’un organe ou d’une glande.

Ce que nous appelons la vie est apparu sur terre avec les toutes premières cellules, qui de par leur morphologie bien spécifique, modifièrent la polarité électromagnétique de leur milieu interne. Ce qui leur permit d’avoir une sorte d’existence propre en se distinguant de leur milieu externe.
Puis elles devinrent capables de s’adapter à des milieux différents, en absorbant puis en évacuant pour ce faire, des molécules acides ou basiques.
Il s’agit déjà là d’une forme très primitive de respiration, qui comprend une phase de nutrition et une phase d’évacuation des déchets métaboliques.

Si je poursuis mon raisonnement à la louche : le corps humain peut alors être pensé comme un amas de cellules dont l’une des fonctions premières est de maintenir le niveau acido-basique de l’ensemble dans des proportions propices à sa survie.

J’espère que toutes ces considérations techniques n’effrayeront pas les lecteurs. Il s’agit là de questions tellement fondamentales qu’elles nécessitent d’être au moins évoquées une fois.
Ce sont des notions simples, mais nous ne sommes pas habitués à penser de la sorte. Il faut y revenir, ce que je ne manquerai pas de faire, et surtout se laisser le temps d’apprécier la portée d’un tel changement d’orientation mentale.

Poursuivons plus avant pour les plus curieux.

Qu’il soit acido-basique ou électromagnétique, ce qui revient au même, l’équilibre global qui maintient notre organisme en vie et en bonne santé, repose sur un autre principe majeur pour l’hygiénisme : l’homéostasie.

Du point de vu de la santé humaine, cette conception implique que ce que nous appelons communément « maladies », ne recouvre en définitive que des stratégies qu’adopte le corps afin de rétablir son équilibre acido-basique.
Pour le dire de but en blanc, à la lumière de l’hygiénisme, il devient très vite évident que nos modes de vie et d’alimentation actuels induisent un excès d’acidité dans les organismes. De plus, au lieu d’accompagner les mécanismes naturels qui permettent de réguler ces excès, notre médecine à tendance à n’y voir que des symptômes gênants qu’il faut combattre et faire disparaitre au plus vite.

Mon intension ici n’est pas de faire peur. Ni de porter un jugement moral sur tel ou tel individu ou corps de métier. Nous participons tous de cet état d’esprit général et personne ne nous met un couteau sous la gorge quand nous faisons nos courses pour nous nourrir. Ce que j’aimerai souligner, c’est l’absurdité apparente où notre espèce en est rendue. Une humanité qui qualifie de mauvaise herbe les légumes sauvages. Au sein de laquelle le médecin est atteint du même mal que son patient, si bien que malgré toute sa bonne volonté, il est souvent impuissant et ne peut pas toujours aider à restaurer la bonne santé.

Le principe d’homéostasie est à mon avis à réintroduire d’urgence dans les manuels scolaires de médecine. Tout comme l’agriculture sans labour gagnerait à être ajoutée aux programmes agricoles, si ce n’est pas déjà le cas.

Ce qu’il est essentiel de bien comprendre pour terminer cette mise en bouche bien théorique (et sans doute très personnelle) à propos du frugivorisme, c’est que ces mécanismes d’auto-régulation interne se réalisent d’eux-même. Sans que nous ayons d’efforts supplémentaires à fournir pour qu’ils opèrent.
Dès lors, tout ce que nous avons à faire en tant qu’entité pensante, c’est de cesser d’entraver ces processus naturels pour au contraire aller dans leur sens et les favoriser.

Je retrouve là une notion qui m’est chère. Tant du point de vue de la psychologie ésotérique que de la philosophie qui sous-tend l’agriculture naturelle de Masanobu Fukuoka ou d’Olivier Barbié. Ces deux derniers ayant, soit dit en passant, chacun écrit un traité sur l’alimentation naturelle.

Ma conclusion à propos de cette mystérieuse homéostasie ouvre sur un questionnement : et si les solutions avaient le pouvoir de se présenter d’elles-même dès lors que nous arrêtons de gesticuler, d’avoir peur, et de nous poser des tonnes et des tonnes de questions inutiles sans jamais oser formuler les bonnes ?

C’est ce que me suggère ce principe d’homéostasie que je retrouve dans les domaines apparemment séparés les uns des autres que sont la psychologie, l’agriculture, la nutrition, voir même la question de l’habitat si l’on y réfléchit bien.

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Documentation :

– Si le sujet vous intéresse, je vous renvois vers http://vivrecru.org/, le site de Thierry que je salue au passage s’il me lit.

– Pour la psychologie ésotérique, je vous aiguille vers le forum Psukelogos : http://www.psukelogos.com/forum/. Grosses bises à toute l’équipe s’ils me lisent.

– Concernant l’agriculture naturelle, voici l’adresse du site de l’ITAN (Institut Technique d’Agriculture Naturelle) : http://itan.fr/

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Comme vous l’aurez-compris si vous m’avez lu jusque là : je ne cache pas la joie de mon adhésion à la démarche frugivore !
Je préfère d’ailleurs employer ce mot plutôt que celui de « crudivore ». L’important pour moi n’étant pas tant de manger cru que de respecter un régime qui soit dans une large mesure adapté à notre physiologie humaine.
Or, nous sommes des frugivores par nature.

Après environ deux mois d’expérimentations, je ressens réellement combien cela est bon pour moi. Me voilà poète ! L’homéostasie est l’équilibre perdu que je tends à réintroduire et à favoriser dans tous les domaines de ma vie. Et comme il me semble que c’est potentiellement bon pour tous – après c’est à chacun de voir et de se faire sa propre opinion – j’ai eu envie de partager cette expérience frugivore en images et en mots avec vous.

Oromasus

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